Sortie Fête des Gardians,-Jean Ferrat,  Gorges du Tarn, Larzac.

SAMEDI 30 Avril 2022 : Regroupement

     Sous un soleil d’été et un ciel radieusement  bleu les 18 équipages arrivent progressivement vers 15 heures au camping « l’Arlésienne » près du Pont de Crau. Il fait bon se poser quelques instants, caressés par une brise légère et bercés par le roucoulement des tourterelles dans cet espace harmonieusement arboré, après avoir pris des nouvelles des uns et des autres en attendant l’heure de l’apéritif de bienvenue, offert par les organisateurs Maïté et Guy SYLVESTRE.

     Réunis autour de la table bien garnie, c’est deux heures durant qu’on a bavardé et dégusté des amuse-gueules bien arrosés servis par les uns ou les autres. (Ici, il n’y a pas pénurie de serveurs).

La fraîcheur du soir nous  incite à quitter le camp, un brin de muguet dans une main, offert par Maïté et conditionné par Maria et dans l’autre : l’horaire des festivités du lendemain.

 

DIMANCHE 1ER MAI : Fête des Gardians en Arles.

     Chacun s’organise comme il l’entend pour passer la journée en Arles à la fête des gardians qui célèbrent St Georges leur saint patron.

  • 9 h : ils se rassemblent  boulevard des Lices  auprès de la statue du poète  Frédéric MISTRAL pour lui rendre hommage.
  • De 10h30 à 12h15 : messe en provençal à l’église ND de la Major, située près des arènes antiques, suivie de la bénédiction des 200 chevaux et des presque 500 cavaliers ou cavalières, danseurs, chanteurs en costume traditionnel provençal.
  • De 16 h à 19 h : splendide spectacle donné par la confrérie des gardians.
  • Tout au long de la journée diverses expositions sont proposées au visiteur : broderies fines, dentelles, tentures, livres régionaux, modèles de costumes, stands de félibrige…

De quoi bien occuper toute une journée en passant par les nombreux jardinets qui égayent la ville et en s’attardant dans le Jardin d’été Près de La Tour des Mourgues  ou dans le Parc des Ateliers surplombé par la tour de GEHRY.

 

LUNDI 2 MAI : Lablachère -  Mardi 3 MAI : Entraygues sur Vologne

                                     Autour de Jean FERRAT

     Après 130 km de route parcourus en 3 heures, répartis en 3 convois, nous nous posons sur le parking de la ferme familiale des MOUTET. Durant l’après-midi, chaude et ensoleillée, chacun s’adonne à l’activité qui lui convient le mieux ; promenade dans la campagne environnante, pétanque, belotte et autres jeux de société, Broderie…

        A 21 h dans l’ancienne bergerie restaurée on prend place pour écouter Jean-Marc  retracer quelques étapes de la vie du chanteur, (enfance, débuts dans la chanson, carrière et « retirade » ardéchoise, rencontres avec des personnages célèbres) tandis que Cécile, son épouse, projette des photos sur écran et agrémente le récit de nombreuses chansons. Cette très intéressante soirée se termine sur la terrasse extérieure autour d’un verre de « castagnou ». C’est l’occasion d’échanger ses points de vue, de faire un tour dans la boutique et d’entonner, à l’initiative de Jean-Paul, le célèbre « Se canto Que canto ».

     C’est au camping de Vals- les- Bains que nous nous posons, ce mardi avant de rejoindre le village d’Entraygues où Jean FERRAT a connu ses années de gloire. Sur la place du village, au musée on peut voir un film retraçant son parcours engagé, son action, sa philosophie de vie, ses amours… avec en fond sonore ses plus célèbres chansons.

 

MERCREDI 4 MAI – JEUDI 5 MAI ; La Malène  dans les Gorges du Tarn

     En passant des larges vallées fertiles du Rhône aux prairies émaillées de jonquilles des plateaux de la Margeride, jusqu’aux vastes plateaux du Sauveterre pour aboutir, a fleur de versants vertigineux des Gorges du Tarn au village de La Malène, on ne peut que s’émerveiller de la beauté de notre pays.

Petite anecdote : pour raccourcir, de 100 m, ce long trajet de 153 km et pour ajouter quelques virages, Maîté, fidèle à son GPS, a opté pour une route étroite   avec virages en épingle .

     Le jeudi matin on fait de grands tours sur les sentes ou les routes aménagées sur les flancs des 2 collines qui bordent la vallée. Un groupe se dirige au sud, sur la route pour aller à 1.5 km « toucher le rocher de la statue de la Vierge »  un autre au nord pour rejoindre, par le haut du village, l’église romane de St Jean Baptiste, d’où l’on aperçoit la Vierge des Malénais.

     A 15 h, 6 barques nous attendent pour descendre le Tarn sur 8 km afin d’approcher les « baumes » ces cavités creusées par l’eau dans la roche et qui servent d’abri aux embarcations lors d’épisodes de grêle, d’apercevoir des cheminées de fées (ou demoiselles coiffées) puis sur 2 km, ce qu’ils appellent « nos canions » (rétrécissement entre les falaises qui culminent à 450 m)  et admirer, se détachant dans le ciel bleu, 2 rochers sculptés donnant l’impression d’être un couple. . Dans l’eau, d’une grande limpidité  quelques truites Fario  glissent  près des barques. Sans la conduite vigilante  de nos bateliers, parfaits connaisseurs du site, nous n’aurions pas fait un aussi agréable parcours. Le débarquement se fait au Cirque des Baumes. Il est 16h30 quand le minibus nous ramène au point de départ situé à 400m du camping du Pradet.

    A l’heure du rendez-vous habituel du soir, on nous demande de venir avec notre siège . Il y aura un spectacle : une scénette préparée par Christian et Marie-Jo  en l’honneur de Guy et Maïté. Elle  met en scène 6 personnages filmés pour les besoins d’un reportage télévisuel. Après l’élection de leur reine et de leur roi, rentrant de croisade,  les autres acteurs deviennent cheval, ruisseau, arbre ou porte d’entrée du château fort.

Nous nous sommes bien amusés.

 

VENDREDI 6  & SAMEDI 7 MAI : Roquefort sur Soulzon et la Couvertoirade.

     Entre La Malène et Roquefort nous disposons d’une entière liberté pour visiter le ou les sites de notre choix. L’arrivée sur l’aire du Syndicat d’Initiative  s’échelonnera jusqu’à 19h30.

    Nous étions quelque peu fiers de l’alignement de nos CC  et comptions bien rester là jusqu’au lendemain après la visite des caves. C’était sans compter sur le rassemblement départemental des jeunes pompiers qui se tenait à proximité. Nous avons été invités à nous déplacer sur le parking d’une fromagerie, dans les hauteurs de la ville.

     A 15 heures la visite des caves du roquefort Papillon a débuté par la projection de 2 courts métrages  sur la fabrication avant et après le milieu du 20e siècle.  Elle s’est poursuivie par la visite des anciennes caves d’affinage, situées 25 et 50 marches au-dessous du niveau de la salle d’accueil pour finir par la dégustation d’huiles, de la même marque, produites dans le Roussillon et, bien évidemment, et celle, plus attendue, de 7 variétés de fromages qui seront proposés à la vente.

     Dès l’arrivée sur l’aire de stationnement de la Couvertoirade, on ne tarde pas à s’affairer en cuisine pour préparer le repas du soir que nous prendrons tous ensemble. Il débute par quelques mots de Maïté, accompagnée de Guy, qui revient sur quelques étapes du séjour et remercie bien chaleureusement la participation et la bonne humeur de chacun. Il se poursuit par une profusion d’apéritifs, de plats simples mais succulents, culmine avec le désormais traditionnel civet de Daniel et Evelyne  pour se terminer autour de brioche, biscuits, salades de fruits et bien entendu de digestifs maison plus goûteux les uns que les autres. L’ambiance était chaleureuse. La soirée ne pouvait se terminer sans l’intervention récréative de Christian, secondé par Marie-Jo.  Un, dit : « mobile » devait transformer en momie un autre, dit « immobile »  en l’enroulant de papier Q.

 

DIMANCHE 8 MAI : La Couvertoirade forteresse en plein Causse  du Larzac.

    Aux abords du site, l’aire d’accueil des visiteurs est très étendue et très calme. Il fait beau quand nous nous dirigeons, à 9 h, vers l’entrée, entre les 2 grandes tours  visibles de loin où notre guide nous accueille.

     Le château et l’église sont construits, avec quelques maisons autour, par les Templiers vers le XIIe siècle. C’est un centre de productions agricoles –céréales, chevaux pour la guerre et moutons pour la viande, le lait et la laine. Peu à peu des maisons de paysans s’agrègent autour de ces seigneurs. Après la dissolution de l’ordre tous les biens reviennent au Hospitaliers – ceux qui accueillent et prodiguent des soins – Les fortifications ne seront construites qu’au milieu de XVe siècle pour se protéger des « Routiers = groupes de mercenaires pilleurs ».

    C’est ici que se termine ce  formidable séjour qui nous a fait passer de La Camargue aux Causses du Larzac via les Cévennes Ardéchoises et les Gorges du Tarn.

 Que Maïté et Guy SYLVESTRE aidés de Bernard BONNEL et Anny FAURE-BRAC soient vivement remerciés.                                                                     

                                                                         Rédaction d’Anne-Marie JEAN  

                                                              Photos d’Anny et Christian FAURE-BRAC


 

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